Au-delà des murs de la conscience où s’érigent les frontières de l’ordre établi et de la culture séculaire, le cœur essaye de faire valoir ses raisons en adoptant, à tout jamais, l’école buissonnière. Dans un pays où sévit la guerre civile et incivile à outrance, l’amour s’avère être le seul rempart contre la sauvagerie.

Dans cette deuxième partie de L’amour et le sang, Mounia prend enfin conscience de sa fausse existence auprès d’un homme qu’elle a vraiment aimé. La trahison est dure à supporter quand elle vient de personnes auxquelles on a tout donné. Affligée, elle commet un délit sous l’emprise de la colère. Et comble du paradoxe, elle tombe amoureuse de l’homme qu’elle vient justement d’emplafonner. Cet amour naissant l’aide un tant soit peu à remonter la pente en atténuant les effets de sa déconvenue. Quant à Rachid dont les accointances avec les réseaux terroristes ne sont plus à démontrer, il va connaître la descente aux enfers un matin d’été. Après avoir atteint un seuil de non-retour dans la déchéance humaine, Momo et Nora, un couple parachuté dans une tragédie infernale, mènent une lutte sans merci pour leur survie. En effet, la région est mise à feu et à sang par la horde sauvage. Abou Talha, un terroriste notoire à la tête d’un groupe extrémiste, va exceller dans l’art de tuer en commettant d’innommables carnages…